Apragmatisme x100

Le corps et l’âme deux choses bien distinctes. Quand le corps voudrait se réveiller et que l’âme reste endormie plus rien ne se passe alors. L’âme tergiverse parfois cherchant en elle l’énergie nécessaire pour faire bouger le corps mais celui-ci reste dans une quiétude quasi parfaite. C’est à ce moment là que naît l’apragmatisme, cette envie de faire mainte et mainte chose et aussi ce devoir qu’on nous incombe de répondre à des délais, des exigences, et pourtant rien ne se passe. On reste dans cette sorte de torpeur et d’endormissement. La force de se lever n’est plus là, notre corps ne nous répond plus et quoi qu’il advienne, sans cessation de l’apragmatisme, il ne pourra que demeurer ainsi. C’est une force un peu surhumaine en quelque sorte qui nous empêche d’être nous. De vivre notre vie pleinement et de nous sentir vivant. Je suis une coquille, j’ai cette apparence de femme vivante mais intérieurement et psychiquement je suis morte. Morte de fatigue, soulé des remarques incessantes des biens portants qui me disent vulgairement de me bouger le cul. Et alors quand on a marre de tout ça, quand la possibilité d’agir devient incontrôlable, on s’endort, le corps est parfaitement calme même si l’esprit diverge à ses rêves et cauchemars. C’est ça ma vie, ce combat quotidien entre âme et corps.

Publié par leshistoiresdael

Dans la peau d'une schizo-affective, suivez mon histoire, marchez où j'ai marché, trébuchez là où je suis tombée et comprenez

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